Les mesures extraordinaires décidées par le gouvernement français pour faire face à l’épidémie risquent de s’inscrire dans le droit commun, analyse l’avocat pénaliste Raphaël Kempf.
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« Il faut dénoncer l’état d’urgence sanitaire pour ce qu’il est, une loi scélérate » | Raphaël Kempf
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« Coronavirus: quand nous chanterons le temps des c(e)rises » | Vincent Engel
Quand la crise du coronavirus sera derrière nous, le monde optera-t-il pour l’euphorie de la victoire ou pour la conscience éclairée ? Pour que des changements durables se mettent en place, il faudra, dès maintenant, prendre des décisions politiques anticipatrices, et pas seulement réactives.
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Coronavirus | Raoul Vaneigem
Contester le danger du coronavirus relève à coup sûr de l’absurdité. En revanche, n’est-il pas tout aussi absurde qu’une perturbation du cours habituel des maladies fasse l’objet d’une pareille exploitation émotionnelle et rameute cette incompétence arrogante qui bouta jadis hors de France le nuage de Tchernobyl ? Certes, nous savons avec quelle facilité le spectre de l’apocalypse sort de sa boite pour s’emparer du premier cataclysme venu, rafistoler l’imagerie du déluge universel et enfoncer le soc de la culpabilité dans le sol stérile de Sodome et Gomorrhe.