Pour le philosophe et psychanalyste, les projets artistiques et scientifiques les plus exigeants, ni consommables ni utiles à brève échéance, sont en danger. Il y a des livres qu’il faut une vie pour écrire, des théorèmes qu’il faut trois générations pour démontrer. Mais il faut tout un monde pour «y croire» assez. Ce monde-là survivra-t-il à l’épidémie ?